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10 conseils pour voler en thermique
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Marc Boyer, spécialiste du pilotage avancé et des stages “1er thermique”, nous donne 10 conseils pour commencer le vol en thermique.
Pour voler en thermique, la première condition est d’être en très bonne forme physique. Le vol en parapente est un véritable sport qui a ses exigences et qui requiert de véritables efforts, essentiellement liés à la concentration. À l'issue d’un long vol, on est en effet souvent “vidé” de par la vigilance qu'exige le vol. Il ne faut pas non plus négliger le fait que nous sommes constamment en train de réfléchir pour prendre les bonnes décisions. C'est une des caractéristiques du vol en parapente : il nous oblige à prendre une décision toutes les minutes. On brûle aussi beaucoup de calories à cause du froid et du gainage que nous fournissons pour obtenir une posture et pour produire un pilotage précis et efficace. Une des spécificités de ce pilotage est qu'il réclame une excellente coordination. Il faut également évoquer la déshydratation induite par le vent relatif.
La deuxième condition est d'être serein et d’avoir l’esprit libéré de tous les soucis. Pour bien voler, il faut une tête bien faite complètement dédiée au vol. En l'air, on ne peut pas penser à autre chose que le vol.
La troisième condition est de gérer ses émotions et son mental. Se forger un mental solide est la clé de la réussite. En effet, en vol, on peut rapidement passer d’un état d’euphorie à un état de gros stress, voire même de peur.
Pour voler en thermique, maintenez-vous en bonne santé, mettez de côté tous vos tracas et construisez-vous un mental d'acier.
Il est essentiel que vous n'ayez aucun doute quant à votre capacité à contrôler votre aile. Vous et elle devez constituer un duo solide, où chacun peut compter sur l'autre. Votre aile est votre alliée. À l'inverse, si vous craignez ses réactions en conditions turbulentes, elle devient votre ennemie et vous volerez sur la défensive. Votre plaisir de voler s’en trouvera très altéré, et vos vols ressembleront à des combats fatigants. Choisissez une aile avec laquelle vous avez de la marge et dont vous pouvez utiliser tout le potentiel. Ne changez pas d’aile tant que vous n’êtes pas capable d’exploiter en transition tous ses régimes de vol accéléré, au premier et au second barreau. N’oubliez pas que votre efficacité en vol dépend essentiellement de votre capacité à exploiter le potentiel de votre aile, et non directement de son potentiel lui-même.
Les différences de performances entre les ailes actuelles des gammes EN-B et EN-C sont très difficilement mesurables, car ces différences apparaissent vraiment lorsqu’on vole en conditions turbulentes, face au vent et dans des phases de vol accélérées. Il faut également prendre en compte un point important : le pilotage que nous produisons dans ces conditions de vol. S’agissant de comparaisons, deux ailes distantes de 50 mètres ne volent pas dans la même aérologie. Comparer des ailes en vol est toujours compliqué et demande beaucoup de vols. En air calme, on s’aperçoit qu’une EN-B plane bras hauts comme une EN-C. Ce qui est évident aujourd’hui, c’est qu’avec une aile EN-B récente, on a accès à tous les circuits classiques de vol de distance dans des aérologies standard (sans vent et avec des plafonds confortables).
"J’ai fait ce constat il y a déjà plusieurs années lors de mes stages cross, où les pilotes en EN-B me suivent sans problème alors que je vole souvent avec une EN-C. La différence devient nette à partir de la classe EN-D, mais là, on parle d’une minorité de pilotes."
Le choix de la sellette ou du cocon est déterminant, tout comme les réglages que vous effectuez. Il existe de vraies différences en matière de stabilité entre les sellettes et les cocons. Trop de pilotes pensent encore qu’un cocon stable enlèvera de la précision dans le pilotage. C’est une idée fausse, car l'objectif des concepteurs est précisément d’offrir à la fois stabilité et précision, sans négliger le confort. Cet objectif n’est pas facile à atteindre et exige un vrai travail de recherche et de mise au point. Concernant les réglages, il est de votre ressort d’y consacrer du temps, quitte à vous faire accompagner par un professionnel connaissant bien le sujet. Le meilleur cocon ou la meilleure sellette mal réglés peuvent vous mettre en difficulté et en danger. N’hésitez pas à relire les articles « Comment choisir son cocon », « Comment régler sa sellette » et « Comment régler son cocon ».
Quels sont-ils ? Il n'y en a pas cinquante, et c'est cela qui caractérise notre pilotage. Vous n'avez pas 50 gestes différents à effectuer pour contrôler votre voile ; vous réalisez constamment les mêmes mouvements. Plus que la gestuelle, ce qui est encore plus exigeant concerne les sensations que vous devez développer pour bien ressentir les mouvements de l'aile et pouvoir les anticiper. Les gestes qui permettent de contrôler les réactions aérodynamiques de votre aile sont les "tempos" pour contrôler les abattées et les mouvements de lacet. Un autre aspect essentiel concerne le pilotage sellette, qui est indispensable pour préserver un bon équilibre et éviter le surpilotage, notamment lors des sorties de domaine de vol.
Le pilotage sellette est également indispensable pour contrôler la trajectoire en plaçant des contre-sellettes et pour enrayer des départs en rotation. Ces gestes font partie des automatismes essentiels que chaque pilote doit posséder pour voler en thermique. Le meilleur moyen aujourd’hui d’améliorer votre pilotage est de suivre un stage SIV. À la suite de votre SIV, une fois que vous serez autonome sur ces manœuvres, vous pourrez continuer de travailler votre technique seul.
Le placement du regard est lui aussi indispensable pour avoir une bonne perception des mouvements de votre aile. Lorsqu'on progresse et découvre le vol en turbulence, on a tendance à regarder très souvent son aile. C'est plutôt normal au début, mais il est important d'apprendre à placer le regard à l'horizon pour pouvoir apprécier l'amplitude des mouvements de l'aile. L'horizon est notre point de référence. C'est tout un apprentissage qui se met en place au fur et à mesure que le pilote fait davantage confiance à ses sensations et à sa capacité à estimer et à anticiper les mouvements de son aile.
C’est sans doute ce qu’il y a de plus dur. Il faut se confronter au thermique, mais pour autant il ne faut pas qu’il soit trop fort car vous serez vite submergé techniquement et mentalement. Les réactions de votre aile sont plus ou moins dynamiques selon les puissances de la turbulence et des rafales qu’elle génère. Plus les rafales sont fortes, plus les réactions de l’aile seront marquées, et dans certains cas, dynamiques. Il est donc primordial de fréquenter des conditions aérologiques qui sont en adéquation avec votre niveau. Voler dans des conditions trop fortes ne vous apportera rien, si ce n’est de subir l’aérologie et les réactions de votre aile.
Retenez bien une chose : c’est dans les conditions thermiques légères que vous apprendrez à voler en thermique. À partir de 2m/s d’ascendance, beaucoup de défauts sont gommés par la force de l’ascendance. Avec une activité thermique modérément forte, une ascendance inférieure à 2 m/s, un pilote en progression peut voler en moyenne 45 minutes à 1 heure, même s’il est vrai qu’il existe des différences parfois surprenantes selon les personnes. Au-delà d’une heure de vol, la fatigue se fait souvent ressentir, le pilote perd en efficacité et le plaisir disparaît.
C’est un point essentiel pour plusieurs raisons. La première concerne directement la sécurité. En dessous de 80 mètres au-dessus du sol, vous êtes dans la zone rouge et à la merci d’une fermeture massive.
La deuxième raison concerne l’exploitation des thermiques. Plus on se place à proximité d’un collecteur (surface au sol qui reçoit et collecte le rayonnement solaire), plus l’ascendance est étroite et turbulente. Se placer au ras des pâquerettes n’est pas la meilleure des solutions, même si cela rassure de nombreux pilotes, et pas seulement les débutants. Mais c’est un fait : nombreux sont les pilotes qui se placent systématiquement près du sol dans l’espoir de trouver le bon thermique. C’est vrai que le long d’un relief bien orienté, on trouvera souvent des zones porteuses, mais beaucoup plus rarement le bon thermique bien formé et suffisamment puissant. Cependant, il n’est pas évident quand on débute de se détacher du relief pour aller chercher un thermique en avant du relief. Pourtant, la solution et le bon thermique sont souvent ailleurs.
Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas que lorsque vous volez à proximité du relief en conditions thermiques, vous devez toujours être vigilant et efficace. Sachez toutefois que nous ne sommes pas capables de rester en vigilance maximale et en efficacité maximale plus de… 2 minutes. Ces phases de vol près du relief doivent donc être ponctuelles, vraiment justifiées et surtout pas systématiques. Par exemple, on se place près du relief pour cheminer parce que c’est porteur, pour exploiter une zone thermique et s’extraire, ou pour passer une crête. La hauteur par rapport au sol est la première chose que je surveille quand je guide des pilotes en vol thermique. Hauteur/sol égale sécurité et plus de confort dans la montée en thermique. Mais alors, où vais-je trouver ces thermiques ?
"Observez les vautours. Ils passent leur vie à voler. Comment se déplacent-ils ?
Comment se placent-ils par rapport au relief et dans le ciel ? J’ai pour ma part passé des centaines d'heures à observer ces oiseaux magnifiques, notamment à Ager, où, seul et incapable de bien comprendre le ciel, je les observais attentivement. Ils m’ont tout appris sur les placements et continuent de m’éclairer, tout comme des pilotes ultra expérimentés avec qui j’ai la chance de voler. Voler, c’est regarder, c’est observer, c’est comprendre."
Quand on est à la recherche de thermique, on se déplace en ligne droite et on se concentre sur la glisse de son aile. On la pilote de sorte qu’elle puisse planer au mieux. Il est ici question de régime de vol adapté et de stabilité. On utilise son accélérateur dès que l’on trouve de la descendance ou du vent de face. Le pilotage aux arrières apporte un plus indéniable. Qu’est-ce que vous devez chercher ? Des indices. Il y en a deux sortes. Les Indices bas concernent le sol, le relief, ses formes et sa nature (herbe, rocher, terre).
Les Indices hauts concernent le ciel : une voile, des vautours, une barbule, un cumulus... Il faut bien évidemment que la zone matérialisée par l’indice soit atteignable. Vous vous intéressez aux Indices bas ou hauts en fonction de votre placement en hauteur dans la zone d’évolution. Cette zone est délimitée par la hauteur des plafonds et le sol. Si vous avez une journée avec mille mètres de haut entre ces deux limites, avec le sol à 1200 mètres d'altitude et les plafonds à 2200 mètres, vous utilisez les indices bas tant que vous êtes en dessous de 1700 mètres d'altitude. Au-dessus de 1700 mètres, vous vous intéressez aux indices hauts.
On distingue également une zone intermédiaire qui se situe autour des 1700 mètres, où on s'intéresse à la fois aux Indices bas et aux Indices hauts. C’est à partir de ces indices que vous allez vous déplacer, et chose très importante, avec une bonne dose de détermination. Se diriger vers une zone potentiellement thermique sans conviction ni détermination ne vous apportera pas de bons résultats. Si vous n’y croyez pas, n’y allez pas et prenez une autre option. Faites confiance à ce que vous avez vu à l'instant : des beaux collecteurs en zone abritée, des vautours qui grimpaient, deux voiles qui enroulaient ensemble, l’apparition de barbules. Ensuite, déplacez-vous en ligne droite et ne revenez pas sur vos pas. Revenir sur ses pas est une erreur classique. Quand on est en mode recherche, on essaie de parcourir un maximum de chemin en exploitant son potentiel de hauteur et le potentiel de plané de son aile. Les pilotes en cours de progression auraient tendance à sous-estimer le potentiel de plané de leur aile…
Beaucoup de pilotes pensent au départ que le plus important pour monter dans un thermique est d’avoir un bon taux de chute. C’est loin d’être stupide, mais la priorité est d’abord d’être bien placé dans l’ascendance. En effet, cela ne sert à rien d’avoir un bon taux de chute si vous tournez autour de votre thermique. Il faut donc vous concentrer sur votre placement dans le thermique. Il n’est pas facile de se représenter un thermique et de comprendre ses dimensions et son diamètre.
La première chose à faire est de tourner en faisant des spirales, à condition d’avoir assez de marge avec le relief. D’où l'intérêt de ne pas se placer systématiquement à 20 mètres au-dessus du sol. Je ne vous parle pas ici de vol en thermodynamique le long des pentes. L’objectif ici est de monter dans un thermique, dans l'idée de faire un gain significatif et si possible de vous approcher du plafond du jour. On va ainsi pouvoir établir la carte de son thermique en effectuant des spirales, et chose essentielle en tournant toujours du même côté. En effet, le meilleur moyen de perdre un thermique "moyen" est d’inverser ses spirales. Au cours de vos spirales, chaque fois que vous sortez, que vous rentrez, que vous vous rapprochez des contours du thermique, vous pourrez marquer des points et établir sa carte. Sachez qu'il faut environ 15 secondes pour réaliser une spirale moyenne inclinée à environ 30° de roulis. Avec ce taux d'inclinaison, on enroule les thermiques moyens qui ont environ 50 mètres de diamètre.
On parle de thermique étroit lorsque leur diamètre est d'environ 30 mètres. Pour monter dans ces thermiques étroits, il est nécessaire de tourner avec au moins 45° d'inclinaison.
On tourne régulièrement ces inclinaisons et ces petits rayons lors d'un raccrochage près du sol ou en conditions fortes pour récupérer de la stabilité. Il est important de comprendre qu’en tournant sur des petits rayons, on récupère de la stabilité et on se met à l'abri des grosses fermetures. C’est pour cette raison que lors d’un raccrochage exigeant, souvent près d’un collecteur, on préfère tourner avec beaucoup d'angle sur deux ou trois tours le temps de découvrir le caractère de son thermique. En prenant de la hauteur, car c’est bien l’idée du moment, on pourra peut-être, en fonction du niveau de turbulence, réduire l’inclinaison de son virage.
Concentrez-vous donc sur votre placement avant de vous intéresser à votre taux de chute. La montée dans un thermique est une éternelle histoire de compromis qui dépend de ses dimensions, de sa puissance et de votre taux de chute. Ce que vous devez rechercher, c’est un bon placement et un taux de chute en adéquation avec la puissance de votre thermique. Pour finir sur le mode Exploitation, la différence et votre efficacité dans les montées dépendent beaucoup de la stabilité de votre virage. Plus votre virage est linéaire, stable et fluide, mieux vous monterez. Procédez par étapes, respectez les priorités et recherchez ce fameux compromis.
Vous êtes souvent très focalisé sur la montée, et c’est normal. Le vol en thermique a cela de magique : rien n’est vraiment écrit ni garanti. Il y a toujours cette part d’incertitude qui rend le vol en thermique si passionnant. En attendant, il va vous falloir apprendre à descendre, car il n’y a rien de plus désagréable que de se retrouver coincé dans le ciel. Se placer correctement dans le ciel et dans la masse d’air est la base du vol. Seule une bonne lecture de l'environnement peut vous mettre à l'abri de mauvaises surprises. Mettez-vous à l’abri et ne jouez pas avec le ciel si celui-ci prend des tournures aléatoires. Les cumulus sont nos amis, mais ils ont aussi leur petit caractère et peuvent ainsi devenir nos ennemis en peu de temps.
Pour essayer de vous éclairer, évitez de voler dans des ciels très animés, avec des développements rapides, et chargés au-delà des 4/8èmes. Il n'existe pas de méthode "magique" qui vous sortira facilement d'une situation compliquée dès le départ. Savoir faire les "oreilles accélérées" est un minimum et nécessite un apprentissage, tout comme la méthode "suisse" : voile fermée de moitié + spirale du côté ouvert. La méthode la plus efficace pour "tomber" du ciel est celle de la spirale engagée, qui nécessite une formation sérieuse et un entraînement régulier. De plus, ce qui était vrai hier ne le sera plus forcément aujourd'hui, car vous pouvez être fatigué et parce que nous prenons tous de l’âge.
"Travailler les spirales engagées se fait dans un environnement sécurisé, étape par étape, accompagné d’un moniteur SIV bien affuté sur le sujet. Personnellement, je dis à mes pilotes stagiaires : « quand on vole dans des ascendances à 2 m/s, on doit être capable de descendre à 6 m/s. Quand vous volez dans du 3 m/s, vous devez pouvoir spiraler à 9 m/s. »"
Parce que personne n’est à l’abri d’une mauvaise surprise, vous devez connaître le fonctionnement et les gestes associés à l’usage de votre parachute de secours.
Pour l’avoir constaté au cours de mes stages SIV, beaucoup de pilotes ne sont pas entraînés au lancement de leur parachute. Et pour cause, la plupart des pilotes n’auront probablement jamais à tirer leur parachute en situation réelle. En conséquence, le geste d’extraction manque souvent de puissance. Les conseils que je vous donne sont simples : faites à chaque vol des poignées témoins.
Donnez-vous l’occasion de travailler l’extraction de votre parachute sous portique. Et pour finir, faites au moins une fois une ouverture en réel pour mieux connaître et travailler les processus : flexion des jambes, extraction puissante, passage debout, neutralisation de votre aile. Trop de pilotes considèrent l’ouverture de leur parachute comme une punition, un constat d’échec. C’est tout le contraire ! Un pilote qui a recours à son secours est un excellent pilote qui a compris et maîtrisé la situation en prenant la bonne décision.
"Je pense que la partie la plus riche et en même temps la plus complexe du vol en parapente concerne la compréhension du ciel. Notre efficacité dépend de notre capacité à bien le comprendre. Apprendre et maîtriser le pilotage d’une aile peut se faire en peu de temps, parfois en moins de 2 ans, en fonction de la disponibilité et de l'âge du pilote.
Comprendre le ciel, en revanche, demande des années de pratique au cours desquelles vous allez vous confronter à lui. Une confrontation intelligente avec le ciel repose sur la curiosité et la connaissance, mais aussi sur l'humilité et la patience. Il faut donc beaucoup plus de temps pour analyser le ciel avec justesse que pour apprendre à piloter son aile. Deux points essentiels pour pouvoir se forger en parallèle un mental solide, tout aussi indispensable dans notre pratique."
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